Homme, n’aie pas peur de changer ta vie En 1987 eut lieu la première mission « L’Œil S’Ouvre » à Bordeaux conclue par une grande conférence publique à L’Athénée. Je commençai mon allocution par : « N’ayez pas peur ! » Le public me fixa, interloqué. Je poursuivis : « Homme, n’aie pas peur de changer ta vie (Rév d’Arès 30/11) et de te créer une âme. C’est elle, l’âme, qui par ta bouche appellera le monde à la vie spirituelle, la seule solution quand surviendra la crise des crises. Car elle surviendra […] La Révélation d’Arès n’appelle pas l’homme à se révolter, contrairement à ce que disent les rumeurs, mais à remplacer le culte de ses chères idées religieuses, philosophiques et politiques par l’accomplissement du Bien. La révolte engendre seulement de nouveaux pouvoirs pas meilleurs que les précédents, mais par la pénitence d’un petit reste d’humains bons, aimants, libres et assez intelligents pour rester vigilants même quand la Bête disparaîtra derrière l’horizon faute de raisons d’exister (Rév d’Arès 22/14), l’horloge du temps et même la mort s’arrêteront (Rév d’Arès 31/8-12). N’ayez pas peur ! Le mal dont vous cessez d’avoir peur est déjà comme vaincu au fond de vous ! Où meurt votre peur renaît la Vie. Le monde n’est jamais loin de changer dès que vous n’en avez plus peur ! » La peur comme obscurité dans l’âme 104 Je soupçonne Dieu d'être, de faire et de pouvoir nous donner beaucoup plus. Avant 1974 je croyais savoir ce qu'était et qui était Dieu. Depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès je ne sais plus. Je sais seulement, à travers ma faible jugeote spirituelle (32/5), certaines choses qu'il dit comme: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), et certaines choses qu'il fait comme trop aimer (12/7) l'homme et créer l'univers sans s'arrêter: Je cours (encore et tout en courant) Je fais mille nouveaux soleils (XXII/12), mais je le soupçonne d'être, de faire et de pouvoir nous donner beaucoup plus. Dieu Entrée 65 Les morts ne découvrent pas nécessairement Dieu dans l'au-delà Récemment vers 05h00, commençant ma prière du matin, j’eus une pensée intense pour une personne morte dans des circonstances tragiques. Le problème du bien et du mal n’est pas contenu dans l’opposition pauvreté contre richesse. j'avais rencontré l'abbé Pierre dans les années 80. J'avais cru ce prêtre plein d'amour absolu. Je découvris qu'il était proche du concept dualiste du pauvre incarnant le bien et du nanti incarnant le mal. Surpris par ce manichéisme, je lui dis: "Vous vous posez en juge. Ce n'est pas une attitude d'homme de Dieu, mais une attitude de politique. La politique a toujours besoin d'adversaires, mais vous?" Il marmonna quelque chose comme: "Je fais appel à l'État et aux pouvoirs publics; je ne fais pas appel aux riches." Je lui dis alors qu'il ne fallait pas rester dans l'église, soutenue par les "riches," et jouir du prestige de la soutane quand on affiche une partialité que ne partagent ni l'Évangile ni même l'église. Il répliqua en substance: "Vous n'y connaissez rien. Les nantis sont d'un égoïsme incurable." Je répondis: "En seriez-vous resté à l'idée que le Ciel s'ouvre devant le pauvre et l'enfer devant le riche?" Je lui fis observer qu'il n'y avait pas que de mauvais riches (Luc 16/19-31) et que des nantis pouvaient être aussi charitables que l'abbé Pierre et de façon moins tapageuse: Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait la main droite... (Matthieu 6/2-4). Il hocha la tête. Alors, je fis remarquer que, de toute façon, le problème du bien et du mal n'était pas contenu dans les oppositions pauvreté contre richesse, malheur contre bonheur ou fusil qui tue contre fusil en bandoulière, mais était ailleurs, universel, infiniment plus profond, et que sa solution viendrait de l'auto-recréation intérieure de la créature par l'acquisition de l 'amour absolu, du pardon absolu, de la paix absolue, de la liberté spirituelle absolue. Il rit et mit fin à notre rencontre. Assis dans ma voiture, je notai dans mon carnet: "Homme totalement désintéressé matériellement, mais qui s'est très habilement limité aux poncifs dualistes bien médiatiques. De là une grande gueule à la française et, comme dans ce pays on n'entend que les grandes gueules et même on les aime quand elles sont pittoresques, il a été entendu. Quoi de plus normal? Pour ce qui est de la charité immédiate, l'abbé Pierre est travailleur, efficace, organisateur... Chapeau! Mais pas de profondeur ou de ferment bouleversant. Aucun grand changement ne sortira d'un homme comme ça. C'est pour ça qu'on le laisse dire..." J'ajoutai: "Après tout, aujourd'hui il a peut-être des aigreurs d'estomac ou mal aux dos." Le mal s’empire et s’étend plus vite avec le surpeuplement Comme le fameux Pasteur Thomas Malthus, qui avait compris, à l’approche de l’an 1800, que l’humanité subirait tôt ou tard pauvreté et détresses matérielles et morales, parce que sa population s’accroissait beaucoup plus vite que ses ressources, je compris que le Père en personne appelait l’homme à la pénitence à l’approche de l’an 2000, parce que le mal allait empirer et s’étendre plus vite avec le surpeuplement, mais allait inversement causer à l’humanité un affaiblissement de ses garde-fous politiques, religieux et économiques. Je suis un pénitent, un homme du temps qui vient (30/13), une âme libre (10/10), parce que le Père me l'a proposé et que j'ai voulu être ainsi. Le Pèlerin d'Arès s'est fixé un destin, qui n'est déterminé ni par la politique, ni par la religion, ni par l'éducation, ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire sa descendance à la Source. De toute façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète — je remets en cause les religieux comme les athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou sacrilèges. Rien de ce qui se sera passé entre 1974 et le Jour du grand Changement ne tiendra à moi, car je ne fais que transmettre ce que j'ai reçu. Le succès ou l'échec de l'Appel d'Arès tiendra aux humains. Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense humanité, elle, m'ignore pour l'heure. On écrira ou discourra peut-être sur moi, mais comment ? Avec vérité ? Pour faire une légende ? Pour dire que je n'ai rien compris à ce que j'ai vu et entendu à Arès ? De toute façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète — je remets en cause les religieux comme les athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou sacrilèges. Je ne suis d'accord avec personne, parce que mon interprétation est la seule à considérer : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12) 171 non-dualité "Vous êtes un menteur tellement chevronné que vous avez fini par croire à vos mensonges." Je ne peux que leur répondre: "Je dis la Vérité qui ne correspond pas à votre vérité." Depuis quarante-deux ans des personnes me disent ou m'écrivent : "Vous êtes un menteur tellement chevronné que vous avez fini par croire à vos mensonges." Je ne peux que leur répondre: "Je dis la Vérité qui ne correspond pas à votre vérité." Du reste, même beaucoup de ceux qui m'ont honoré de leur confiance ne m'ont pas suivi. Combien d'anciens amis me dirent dans les années 70 et 80 : "Les visites de Jésus et de Dieu à Arès sont sûrement vraies, mais ça ne me concerne pas." Je traverse une épreuve et ma piété s'accroît. La culture est une glu qui colle les hommes à des idées et des valeurs fixes et nous, Pèlerins d'Arès, nous évertuons à les libérer (10/10, 28/20)." Le 15 janvier dernier, journée "porte ouverte" dans une de nos missions en France sur le thème "Retour de Jésus". Un visiteur s'assit près de moi et dit: "Bien sûr, vous n'avez jamais lu "L'Athéologie" de Michel Onfray…" Je le coupai: "Si, j'ai lu ce livre effrayant d'érudite propagande athée." Lui, outré : "Propagande ?" Moi : "Des gens sensés et honnêtes ont eu l'expérience, extérieure ou intérieure de Quelqu'un d'Autre. Les traiter comme des rêveurs, des détraqués ou des coquins avec autant d'érudition ne peut être que propagande. Les Nazis déployaient la même science contre les juifs et les Soviétiques contre tous les croyants." Lui : "Michel Onfray est un écrivain de grande culture." Moi : "Exactement. Onfray n'est pas un homme de savoir, mais de culture. La culture est une glu qui colle les hommes à des idées et des valeurs fixes et nous, Pèlerins d'Arès, nous évertuons à les libérer (10/10, 28/20)." Il me toisa. J'ajoutai : "Eh ! bien, il vous est maintenant facile de nous situer: Nous sommes exactement à l'opposé de Michel Onfray. Avez-vous lu La Révélation d'Arès ?" Il s'exclama: "Ah non, c’est un bouquin pour rendre dingue !" Moi : "Non, il fait réfléchir, il déculture." Il se leva et sortit. Ce bref et vif échange montre que La Révélation d'Arès est bien un de ces très rares grands moment de l'Histoire où Dieu paraît et dérange tout. Déculturation 126 Dans le Sud où le Père m'assigne actuellement une mission apostolique, on me demande: "La pénitence, dont vous parlez tout le temps, vous a-t-elle vraiment changé ?" Je réponds: "Que oui !.. J'étais coléreux, impatient, content de moi, égoïste, j'avais mes têtes et mes préjugés. La pénitence m'a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge plus, j'aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je me réincarne ou je ressuscite dans un homme un peu meilleur qu'il n'était la veille." |
« Nous croyons, nous ne croyons pas » - Dieu ? - Religion et politique sont faux prophètes. - Le bien, le mal, leurs effets sur le monde. - Jésus sacrifié par le Père ? - La Parole. Le code et le fond. - Liberté. - L’âme - Eden. - Moisson. Autres thèmes : - La foi. - Amour. |
Témoignages du témoin (extraits michelpotayblog) Ici quelques extraits qui nous aident à mieux cerner la personnalité de Michel Potay, prophète de Dieu et frère des hommes : |