le pénitent joyeux

Moisson

 

 

 

 

 

 

 

La moisson que Je t’envoie faire, homme Michel, est un labeur pour les géants des temps anciens,

Mais ton bras est faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne ;

C’est pourquoi toi et tes moissonneurs, vous serez assistés tous les jours ; on affûtera vos faux émoussées ; Mon Souffle ploiera devant vous les épis ; le Feu du Ciel brûlera les épines ; une légion d’anges tout équipée frappera vos ennemis,

Et pourtant vous peinerez, vos bras seront bleuis des coups reçus, griffés par les épines ;

Mais des gerbes lourdes, riches de bon grain, s’entasseront derrière vous, les planchers de Mes Granges gémiront sous leur poids.  La Révélation d’Arès 31/6-7

 

Tous les hommes du temps qui vient, croyants ou humanistes, les Pèlerins d’Arès en particulier, sont une nouvelle fois, appelés à moissonner (missionner, 5/5, 13/7, 35/1, etc.). La vraie foi, ou vie spirituelle, ne peut pas être égocentrique ou solitaire ; la vraie foi est nécessairement créatrice d’un nouvel homme et d’un nouveau monde, elle est prophétisme et moisson autant que piété et vertu. Faire son salut n’est pas subir avec résignation ou mépriser la terre de souffrances en attendant l’éternité, mais travailler à restaurer le bonheur général disparu de la terre avec Eden. A ce labeur, travail pénible parfois doublé d’un combat, les hommes du temps qui vient prendront des coups, mais Dieu leur promet son Appui. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

Tu n’auras pas l’orgueil  de te croire la graine

En te rendant responsable de leur perte ;

Tu n’affaibliras pas ton cœur par une contrition vaniteuse, car en perdant ainsi ta paix et ton courage, tu pécheras gravement à Mes yeux.

Te voilà à la lisière du Champ où Je t’ai conduit.

La moisson que tu vas gerber

A des épis plus nombreux que le gravier des mers, car ils sont les générations des générations qui viennent ;

Les gerbes que tu vas coucher devant Moi

Sont hautes comme des citadelles.

Ne geins pas: « Quel homme faible eut abattre une seule citadelle ? »

Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines,

Il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi,

Mais de ton découragement, qui est impiété. 13/6-8

 

Tu n’auras pas l’orgueil de te croire la Graine est à rapprocher de Il n’y a qu’un seul Semeur (5/3). Dieu, l’âme, la survie, les ténèbres, etc., ces concepts font rire les impies, les scandalisés (28/4) à qui la religion fit avaler tant de mythes et de mensonges qu’ils rejettent aujourd’hui la Vérité en bloc. Même de nombreux croyants modernes, d’esprit rationaliste, rient. Le scepticisme et la raillerie du monde ne doivent pas provoquer chez le moissonneur la peur du ridicule, un sentiment d’humiliation ou de culpabilité, ou bien inversement la rage irraisonnée de convaincre. L’émotivité est la mauvaise conseillère de la foi et de la mission (v. 7) qui doivent être sereines, réalistes, chaleureuses, et toujours garder la mesure (Veillée 7). Insister trop tôt sur des points de Vérité inacceptables par une mentalité moderne ne fait pas avancer la mission: La larve en se hâtant n’atteint pas l’abeille (24/2).

Au thème de la moisson et des moissonneurs dans l’Evangile donné à Arès répond le thème de la pieuse gent dans Le Livre (XLV/12-20). Tout croyant est apôtre ou missionnaire (39/10); nul n’assume la vocation spirituelle humaine s’il ne réveille pas cette vocation chez d’autres, s’il ne moissonne pas les âmes, s’il ne change pas le monde en un monde neuf où savoir et technique seront préservés et même évolutifs, mais où les valeurs fondamentales seront très différentes. Vaincre la citadelle des idées, des habitudes et des intérêts demandera plusieurs générations (24/2), mais Dieu affirme que la victoire des justes est possible, non au prix de prouesses surhumaines, mais au prix de la constance (Coran 103), de la sérénité (paix), du courage, de la patience (35/7), dans l’absence de pensées vaines (système intellectuel, idéologie, peur, etc.) (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

Tu es le maître des héros, tu (les) appelles.

Les héros quittent la fête de(s) mort(s),

La fête de(s) hère(s) des hère(s)  La Révélation d’Arès (Le Livre) XXXV/4-5

 

Hères des hères: Pas les « pauvres hères », mais les héritiers du système religieux et politique en vigueur depuis des millénaires. Changer ce monde (28/7) est affaire d’héroïsme. Supprimer les habitudes et « valeurs » séculaires, les intérêts et privilèges établis, exige d’exceptionnelles volonté et force, un existentialisme pratique. Dieu appelle les hommes de bien à devenir des héros, les prophètes pugnaces d’un avenir qu’il faut encore vouloir et créer. En renonçant à la culture, aux institutions, au légalisme, etc., qui l’emprisonnent, l’homme quitte la fête des morts qui dure depuis les générations des générations de pécheurs (les hères des hères). Le balancement euphonique évident entre hères et héros a un précédent: hudra et tupha (XIX/10-11) (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

Le faucon (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre, (comme) les haches (ils s’a)battent.  XLV/14

 

Le faucon (XVI/14-15, XIX/24, XLIV/2-3) est le prophète ; les oisillons sont les frères. Ensemble ils forment la Poing (v. 1 et 13) de Dieu (XLIII/1-3), les réveilleurs spirituels qui vont battre la terre comme une pluie torrentielle (haches, fouet, l’Eau bouillonnante) pour changer l’humanité (28/7, 30/11). (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

 

  

  © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                                                                     La Révélation d’Arès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques références...

 

 

 

Apôtre de l’idéal 

 

 

À celui ou celle qui, sur le seuil de sa porte, a La Révélation d'Arès dans la tête et dans le cœur et peut-être même de surcroît la pénitence dans la vie et qui donc a une âme, mais hésite à franchir le pas, je crie :
"Soyez un(e) apôtre ! Faites advenir le Bien ; vous en avez le pouvoir."

La 
pénitence construit votre âme, le vaisseau (Rév d'Arès 17/5) de la Vie, mais ne le laissez pas dériver sur la Mer ;donnez-lui une voile. Pénitence sans moisson est vaisseau sans voile. L'âme qui ne navigue pas n'engendre pas d'autres âmes, elle s'alourdit, incrustée des coquilles et des algues de la peur et finit en radeau.

Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon que vous sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse.

Dites à tout humain que vous rencontrez qu'il est 
l'image et ressemblance d'un sublime Idéal, dont il est l'enfant… L'enfant orphelin, parce qu'il a tué le Père Idéal dans son cœur. Mais le Père Idéal lui laisse à lui, l'humain, le pouvoir de se (re)créer heureux. Encore faut-il qu'il le fasse ! Ce n'est ni la religion, ni la politique qui le fera pour lui. Dites-lui : "Décoincez-vous ! Il faut être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) pour retrouver l'Idéal — le Père, l'Éternel, le Créateur, la Vie, le Bonheur, l'Amour, appelez-Le comme vous voudrez."

Dites aux humains : "Ne prenez pas pour une honte d'avoir le cœur affamé de cet Idéal de 
Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Pour Les trouver changez votre vie (30/11), soyez pénitent ! C'est-à-dire aimez, pardonnez, faites la paix, activez l'intelligence du cœur, soyez libre de tous préjugés et moissonnez d'autres pénitents ! Alors, non seulement vous ferez votre salut mais vous contribuerez à changer le monde (28/7)."

Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous le sommes tous. Vous ne savez pas comment aimer ce monde, lui parler avec tendresse ? Mais il n'y a pas d'exercice imposé pour aimer et "que m'importe de mal étreindre si je peux embrasser !" dit le jeune Albert Camus, qui se crut incroyant, mais qui allait jusqu'à sa mort et sans le savoir appeler à la pénitence.
Les humains s'agrippent à la seule idéologie qu'il leur reste : l'État, ses lois, la science et pour quelques uns la religion, parce qu'ils ont perdu la 
Main et la Voix de l'Idéal Saint, Puissant et Lumineux, ils Les ont lâchées et ne font plus qu'aboyer ou miauler avec la religion, la politique et leurs lois. Ils n'ont plus rien d'autre, croient-ils. Ils se trompent.
Ils ont l'Idéal revenu leur parler à Arès sur le rivage français de l'Atlantique.

Arès est un coin inconnu avec un témoin inconnu et vilipendé. Mais c'est justement ce qui authentifie l'Idéal. Pourquoi reviendrait-Il à ceux qui L'ont abandonné pour se rendre magnifiques et se donner le pouvoir de détruire, parce qu'ils sont incapables de construire ? Même ceux qui
parlent de Dieu ne font qu'attifer d'oripeaux d'or la force desséchante des dominations qui, s'imagine-t-on, règlent le destin du monde depuis l'Élysée, la Maison Blanche, le Reichstag, le Kremlin, le Vatican, La Mekke, etc., quand le destin du monde n'est réglé que par le travail des hommes et des cœurs qui battent dans leurs poitrines, et ne peut être réglé demain que par les âmes qui naissent du Bien.

À ceux qui me rétorquent : "Mais l'État et les médias vous ignorent," je réponds : "En effet, mais parlent-ils de vous ?" "Non." "Voilà qui confirme que nous avons bien raison de les ignorer. Nous sommes les maîtres de l'avenir. Être ignoré des pouvoirs, c'est la bonne condition pour les vaincre. Les medias, c'est autre chose. Ils s'habituerons à nous un jour."
Oh, nous savons ! Les rues sont pleines d'esprits forts et des marmottes qu'anesthésient les esprits forts, la foule que l'Idéal n'intéresse pas, pour qui la foi n'est que rêveuse
ou hilarante, tous ceux trop occupés à tout critiquer pour voir au-dedans d'eux l'image et ressemblance de l'Idéal dont ils sont issus. Raison de plus pour leur parler sans se lasser (Rév d'Arès 26/15).Ne vous reprochez-vous pas de ne pas être apôtre ?

Le propagandiste colporte une idée et appelle à la suivre. Vous n'êtes pas un(e) propagandiste. Vous n'incitez pas à suivre mais à se créer. Faites germer dans l'humain ce qui y a été 
semé(Rév d'Arès 5/1) par l'Idéal Créateur. Tâche noble et féconde ! Rappelez à l'humain que la Création est cachée en lui et ressort sous forme d'âme, d'ha, s'il vit selon le Bien, et que cet ha est constituant de la polone, l'âme du monde idéal (Rév d'Arès xxxix/5-13) qui ainsi se reforme.
Une idée fait d'un peuple une meute. Faites l'inverse en réveillant 
l'ha par la pénitence ! Libérez l'humain de la meute. L'humain se redonne son soi, le soi redevient Vie, Bonheur, Éternité (Rév d'Arès 24/8, 36/23). Nous nous regroupons en assemblée non pour former une foule religieuse ou politique, mais pour nous entraider à retrouver la Vie (24/5), qui n'est pas une vie imposée à tous par un dogme, une idéologie, une loi. Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille.

Soyez un(e) apôtre !  142

 

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La mission majeure : rendre l’humanité libre et réveiller chez l’homme l’esprit de responsabilité  Un grand besoin de spirituel 71

 

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Il nous faut innover en action.  C'est une grande espérance. La seule vrai crise : la crise de l’homme 87

 

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Les individus, il ne faut s'exagérer ni leur désespérance, ni leur imperméabilité, ni leur soumission  100 Faisons le point

 

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Repenser notre mission avec l’homme de la rue  Entendeurs et tailleurs de pierre 115

 

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Sortir du contrat social qui nous enchaîne à la politique, à la religion, à l’argent, pour un contrat social naturel et spirituel  Le nouveau contrat social 123 —— le monde changé

 

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La déculturation, sujet mal compris, insuffisamment développé dans la mission   Déculturation 126

 

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« J'ai ici et là pleuré notre mission sociale » Où en sommes-nous ? 127

 

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Il faut concilier la mission avec les dures réalités du moment. Comment ? … Politiser notre refus de la politique ? 150

 

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La différence entre équitable et surfait : une cause importante des difficultés de notre mission  Du pont de singe à la passerelle 158

 

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Nous sommes envoyés fonder le vrai christianisme social, celui préconisé par le Sermon sur la Montagne. La pénitence dispersera la masse. 166

 

 

 

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