Le petit reste

 

 

 

 

Quelques références...

 

Ta tête reposera sur la dalle du tombeau,

Tes fidèles pleureront sur tes mains glacées

Avant que tu n’aies vu

Même le petit reste que Je t’envoie rassembler

Accomplir la Parole Que Je te livre.

Procède sans hâte !

La lave en se hâtant rejoint-elle l’abeille ?

Elle doit accomplir son temps.

Ajouterais-Je des jours à tes jours qu’ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront pas.  La Révélation d’Arès 24/1-2

 

Reste: Les hommes capables de changer le monde (dans La Révélation d’Arès changer = sauver). Petit reste : fraction du reste dont la vocation est spécialement spirituelle, apostolique, créatrice et dynamisante, ceux appelés Pèlerins d’Arès depuis 1975. Potentiellement, dit Dieu, il existe dans le monde un reste d’hommes de biens, croyants et incroyants (28/6, 28/11, XXXI/19), éclairés, évolutifs, capables de gagner en vertu et de changer le monde ; les trouver et les rassembler est l’objet de la moisson. Si, pour changer le monde, le Père n’appelle qu’un reste c’est par réalisme. L’humanité entière ne peut pas trouver la foi et/ou la vertu et restaurer Eden ; seul un certain nombre d’élus le peut (31/6-13, Mathieu 24/22). Les élus ne sont pas des prédestinés. La Révélation d’Arès est clairement antidéterministe, les élus sont les hommes résolus à accomplir la Parole (35/6). Le reste opérera dans le monde un changement suffisant pour provoquer le Jour de Dieu. Le petit reste quant à lui sera fait d’apôtres actifs, capables de faire activement Mémoire du Sacrifice de Dieu (ne signifie pas « dire ou écouter la messe », voir Veillée 8 entre autres), capables de restaurer en eux-mêmes l’Adam consumé par le péché, que la religion n’a pas guéri. La comparaison des nombres impressionnants de fidèles que claironnent les grandes religions (800 millions de catholiques, 400 millions de protestants, 900 millions de musulmans, etc.) avec les tragiques problèmes du monde fait la preuve flagrante de l’échec de la foi traditionnelle, dogmatique, formaliste, plus attachée à sa dominance culturelle qu’à l’installation effective de l’amour sur terre. Il faut partir de zéro, ou presque (12/9). Ta tête reposera sur la dalle du tombeau : même s’il atteint un âge vénérable (il a déjà 45 ans quand Jésus lui apparaît en 1974), le frère Michel mourra avant  d’avoir vu un nombre de croyants actifs pour changer le monde. Sa mission doit commencer tout de suite (23/9, 25/10, mais sans hâte inutile, car elle n’aboutira que beaucoup plus tard –quatre générations ne suffiront pas– . L’influence du prophète restera un arbre toujours vert (XVI/13) ; le prophétisme est immortel. (Annotation du témoin, édition bilingue)

 

Mais que Mes Moissonneurs sur la lisière du Champ jettent un regard en arrière :

J’avais suscité des disciples,

Les témoins de Mes Pas sur la terre,

Pour les envoyer au Champ d’Israël,

Pour gerber la Moisson lentement mûrie depuis leur Père Abraham,

Cent fois menacée par la sècheresse, l’ouragan,

Arrosées par Mes Larmes et par Mon Sang,

Et, découragés dès la lisière,

Dès les premières gerbes ils ont déposé leurs faux, ils sont partis sur les terres incultes où ils croyaient trouver meilleur profit à défricher et labourer,

Oubliant qu’il n’y a qu’un seul Semeur,

Et la Moisson d’Israël s’est desséchée sur Place,

Et ils n’ont récolté qu’herbes sauvages et broussailles luxuriantes mais pauvres en bon grain, odorantes, mais laissant les enfants crier leur faim, sur les landes où Mes Disciples ont épuisé leurs forces.  5/2-4

 

Il s’agit ici des disciples de Jésus (22/5). En tout homme est semée une force latente de renaissance spirituelle, mais à certains hommes, notamment les Hébreux, a été spécialement adressé l’Appel d’activer et de déployer cette force. Malgré les patients efforts (Larmes et Sang) du Très-Haut pour les convertir à la Vérité généreuse et universelle (28/7), les Hébreux s’obstinèrent à voir dans le peuple élu la seule nation juive, exclusive et pharisaïque, au lieu d’y voir l’humanité entière spirituellement libre, évolutive et créatrice. Par Jésus Dieu tenta une nouvelle fois d’inspirer aux Israélites un idéal universel. En vain. Une fois Jésus mort, ressuscité et enlevé au Ciel, ses apôtres découragés par la résistance des Juifs à l’Evangile crurent s’être trompés de Champ ; ils partirent sur les terres païennes qu’ils évangélisèrent non sans courage et succès mais avec des conséquences fâcheuses, ces terrains n’ayant pas été préparé. Du mariage sauvage de l’Evangile avec le paganisme naquirent des enfants malformés dont l’église est le type. L’église se développa sur le modèle des cultes païens avec leurs clergés, leurs mythologies (culte des saints 39/4 : écho du culte des héros et demi-dieux), leurs oracles (23/7, dogmes, théologie, encycliques, etc.), leurs superstitions (21/1, sacrements: écho à la magie antique). Ainsi le christianisme n’a pas encore existé, même sur le simple plan de la vertu ; quelle société « chrétienne » vit selon  l’Evangile ? Néanmoins, il ne s’agit plus de missionner Israël seul, mais la famille abrahamique (juifs, chrétiens, musulmans, vv 6-7). Un seul Semeur : tout croyant doit moissonner, avec peine autant qu’avec ardeur et piété (37/9), mais le Père seul sème. Le christianisme évita l’égoïsme nationaliste juif, mais il se mit à « semer » ; il généra donc ses propres idées (une religion) au lieu de seulement moissonner, c-à-d. au lieu de raviver le fond spirituel qui doit caractériser toute organisation humaine heureuse, même complexe. J’avais suscité des disciples : Notons à nouveau le balancement entre le Je de Dieu et le je de Jésus (n. 3/12). Le Père seul  parle à Arès, mais Jésus est plus que son porte-parole ; Jésus fut un des hommes qui mirent leurs pas dans les Pas de Dieu (2/12, 23/3) et qui remontèrent à leur source divine. Même si ce n’est pas facile à comprendre (32/5), Jésus s’est fondu en Dieu – e cela les apôtres furent témoins (v. 2) — . Comme Jésus tout homme est appelé à devenir christ. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) ;

Le faucon (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre, (comme) les haches (ils s’a)battent.

(De) haut elle choit, blanc(he comme) l’Eau ; elle bout (quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet,

(De) haut la pieuse gent(e) choit, (elle éclate comme) l’orage ; les oreilles crèvent.  La Révélation d’Arès (Le Livre) XLV/12-16

 

La pieuse gente (s’orthographie gent en français, mais fut prononcé gente ; de là, le e final noté et conservé par le témoin) : Le petit reste, les frères. Taure (taureau reproducteur) : Les âmes fécondes. « La taure entre dans la cuisse » signifie: « Nous sommes le peuple apostolique que Dieu envoie féconder l’humanité, l’engrosser de vie spirituelle ».

Le faucon (XVI/14-15, XIX/24, XLIV/2-3) est le prophète ; les oisillons sont les frères. Ensemble ils forment le Poing (vv. 1 et 13) de Dieu (XLIII/1-3), les réveilleurs spirituels qui vont battre la terre comme une pluie torrentielle (haches, fouet, l’Eau bouillonnante) pour changer l’humanité (28/7, 30/11)

La pieuse gente choit : Elle tombe ou fond du Ciel = descend tout droit de la Parole de  Dieu. Elle bout: Elle éclabousse et arrose comme un torrent. Brume les perles d’Eau: Les frères imbibent le monde de Vérité. Ces versets imagés annoncent aussi les épreuves de la pieuse gente : opposition et lutte, mais dans l’exaltante aventure de la mission. (Annotations du témoin, édition bilingue).

 

 

 

  © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                                                         La Révélation d’Arès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mosaïsme de pénitents 

 

 

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La similitude entre les Hébreux de l'Exode et les pénitents de La Révélation d'Arès se trouve dans l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) quotidien qu'une telle émigration, qu'elle soit géographique et/ou spirituelle, exige.

La relance de l'Exode — la délivrance spirituelle de l'humanité — me parut tout de suite le fond évident de La Révélation d'Arès et pour cette raison, dès 1974 j'appelai Exode le remise en marche du peuple enlisé dans son péché, ses religions, ses politiques, ses idées, ses habitudes. Dans ce sens, oui, la foi des Pèlerins d'Arès est mosaïque.
Oublions le bébé sauvé du Nil et élevé au palais pharaonique — cette histoire n'est qu'un replâtrage de la biographie légendaire de Sargon d'Akkad — et voyons simplement Moïse comme un habitant d'Égypte dont une Révélation enrichit l'esprit et le cœur. Ne cherchons pas pourquoi le Père choisit Moïse, un assassin 
(Exode 2/12), et pourquoi 3.200 ans plus tard Il me choisit, moi pécheur comme prophète, et pourquoi ensuite me suivent, comme les Hébreux râleurs et tocards suivent Moïse, des frères et sœurs Pèlerins d'Arès tout autant privés de mérite et capacité prophétiques. Le Père se manifeste à Ses Enfant (Rév d'Arès 13/5) comme il crée l'univers : invariablement de la même façon. Les rapports entre Dieu et Moïse et 3.200 ans plus tard entre Dieu et Mikal sont forcément les mêmes. Comme existe aujourd'hui La Révélation d'Arès exista La Révélation du Mont Horeb, qui a presque totalement disparu. Tenons pour certain que la conversation qu'eut Moïse avec Dieu, manifesté à lui dans un Buisson Ardent, ne se limite pas à ce que raconte la Bible.
Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome (Bible) sont des fables développées autour de quelques vérités dont je ne retiens que le début (Exode 3/1-21-4/1-17) et la fin (Deutéronome 32/1-44) et quelques faits et dires entre les deux. Le sens profond de La Révélation du Mont Horeb se retrouve seulement dans l'esprit de délivrance que Moïse donne à toutes les épreuves du peuple hébreu dans le Sinaï.
La similitude entre les Hébreux de l'Exode et les 
pénitents de La Révélation d'Arès se trouve dans l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) quotidien qu'une telle émigration, qu'elle soit géographique et/ou spirituelle, exige. C'est le sentier rocailleux(25/5) de la pénitence. Le combat tant intérieur qu'extérieur contre le péché y est une action plus lourde que la servitude du péché, mais ce très gros effort trouve sa justification dans le changement, véritable transfiguration. Ce changement, que symbolisent les légendes du passage de la mer, de la manne, etc., résulte de l'effort constant de pénitence rejaillissant en vitalité puissante, seulement temporaire chez les Hébreux qui retombent dans le péché et la religion bien avant que l'Exodetouche à sa fin (le veau d'or Exode ch.32), mais qui chez les Pèlerins d'Arès est déjà intérieure avant d'éclater tôt ou tard en insurgeance sociétale définitive… 

                                                                                                 Mosaïsme de pénitents      Entrée 176

 

 

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Un petit reste de pénitents formeront un seul cœur. Surpeuplement 113

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Les Pèlerins d'Arès seraient-ils contre l'évolution, comme le dit une rumeur ?  L’aîné des poissons à pattes  27

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Le petit reste n'existera que s'il ne se laisse pas consumer par le magma d'opinion  Un grand besoin de spirituel 71

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La foi du Pèlerin d’Arès n’est pas une foi de credo et de culte. C’est une foi d’accomplissement. Un christianisme simple et vrai 106

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Petit reste ne désigne pas une élite de croyants  Ardu est le vrai 116

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Nous sommes plus proche du Bouddha que de toutes les religions  Bouddha 132

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Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit reste (24/1) ? Le Pèlerinage 175

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Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5) de sortir du Dessein Créateur et nous, nous choisissons d'y retourner Destin 169

 

 

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