Amour

 

 

 

Quelques références...

 

 

Dis-leur : « Étrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous preniez place

Pour gravir ensemble les Hauteurs,

Car je suis l’échanson et le muletier,

Mais L’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ; Il conduit les pêcheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers,

Il les nourrit sur les rocailles,

Il lave leurs pieds écorchés,

« Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence; tous Il les fortifie dans leur ascension,

Ceux qui Le prient en silence,

Ceux qui le prient en agitant des grelots et des luminaires,

Ceux qui Le prient sept fois par jour,

Ceux qui ne Le prient pas, mais qui Le connaissent,

Ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour

Et ceux qui comptent les lunes,

Ceux qui L’encensent et qui crient vers Lui,

Ceux que l’encens et les cris indisposent,

Ceux qui Le voient blanc et ceux qui Le voient noir,

et les négateurs de tous ceux-là, la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms.  La Révélation d’Arès 25/4-5-6

 

La Veillé 25 est un hymne à la fraternité spirituelle universelle. Les Pèlerins d’Arès ont d’ailleurs fait des v. 5-6 une prière quotidienne. Par cette prière, ils attestent qu’ils sont frères de tous ceux qui prient dans ce monde de n’importe quelle façon, même superstitieuse ou quémandeuse, et qu’ils ont la certitude qu’un jour tous les croyants prieront dans un seul esprit (35/6), toutes les cultures qui divisent, disparaîtront faisant place à un seul peuple. Des hommes de toutes origines, sincères, droits, aimants, même incroyants (les négateurs v. 6) changeront le monde (28/7) tous ensemble. La Veillée 25, comme d’autres veillées et chapitres de La révélation d’Arès, fait de l’assemblée des Pèlerins d’Arès tout le contraire d’une religion, à plus forte raison d’une secte, elle justifie aussi le titre d’Évangile Donné à Arès donné à la Révélation de 1974. c’est pourquoi ceux qui suivent La Révélation d’Arès se disent souvent croyants tout court ; ils pourraient ajouter : citoyens de monde. Le mot étranger devient ici sa propre antithèse : il ne doit plus y avoir d’étrangers pour personne.

 

 

 © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                                       La Révélation d’Arès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'amour du prochain n'est pas sélectif.

 

 

Il n'est donc pas amour d'instinct, de tendresse ou d'attirance comme l'amour parental, l'amour romantique ou l'amitié.
C'est 
amour de sagesse, un amour d'immense portée civilisatrice.

Aimer tout humain, proche ou lointain, ami ou ennemi, est sage, parce que la sagesse consiste à changer le monde en bien (Rév d'Arès 28/7), à chercher en tous domaines équité (Rév d'Arès 28/10), consolation et paix (28/15). Pour y parvenir il faut que l'amour et l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) contrebalancent l'intelligence intellectuelle, dont les pires formes — contrairement aux affirmations rationalistes — ont fait régresser l'humanité, comme l'apriorisme, le légalisme, le juridisme, le scientisme et même la morale, parce que la Parole du Créateur n'est pas faite de morale, mais d'amour. C'est ce sens-là que La Révélation d'Arès donne à l'expression Père trop aimant (12/7).
Le 
Père, pas plus que l'homme, son image (Genèse 1/27), n'est naturellement attiré vers des créatures malfaisantes. Mais le Père, pour voir renaître le fleuron de sa Création: Éden, doit décider l'homme à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11). En toute justice, il ne peut retirer à personne, même au malfaisant, le droit d'entrer en pénitence (Rév d'Arès 8/6, 31/2, 33/13). Question d'absolu! Comme la liberté absolue de l'homme (Rév d'Arès 10/10), l'Amour absolu du Père ne peut qu'être absolument voulu.

"Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" parle longuement de 
l'amour (p.460). Ce blog 0086 souligne seulement l'aspect existentiel (ou existentialiste) de l'amour du prochain, qui résulte nécessairement d'une détermination libre d'échapper à l'égocentrisme aujourd'hui fatal de naissance. Sauf chez certains êtres doués, notamment certaines femmes (j'y reviens), l'amour du prochain n'existe que choisi, voulu, puis graduel, perfectible, sans jamais s'égarer dans la passion réservée à l'amour romantique, parce que la passion frise le dérèglement, que seul l'amour romantique peut atteindre sans dommage. L'amour du prochain, lui, est mesuré (Rév d'Arès 7/6, 25/9, etc.), sa mesure est fixée: Aime ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18).
Tout comme la 
pénitence — l'effort d'être bon — commence par une décision, se développe par la pratique du bien, mais ne devient naturelle qu'avec le temps, l'amour qu'on donne même à l'homme répugnant ou dangereux — celui qui a le pus ou le ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8) — doit être construit et expérimenté de toutes pièces.
Un croyant, quand il n'est pas qu'un mouton, a besoin de l'idée juste de vérité, mais ne l'acquiert qu'avec le temps, parce que la vérité ne se réduit pas à une formulation ou une énumération de principes, mais a besoin d'un vécu. A fortiori dans le domaine de 
l'amour.
Des femmes — pas toutes, loin de là — développent cette vérité, donc aussi 
l'amour du prochain, relativement vite, parce qu'elles sont maternelles, ce que les hommes devraient être aussi, mais ont oublié (Rév d'Arès 2/3). De ce fait, l'intelligence spirituelle de la femme est un moins faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). La plupart des hommes doivent être beaucoup plus existentiels qu'elles. Ils doivent capter au fond d'eux, avant de pouvoir aimer le prochain, les voix de la sagesse, qui dit que l'humanité ne connaîtra jamais le bonheur sans ombres, ni guerres, ni maladie, ni mort, aussi longtemps qu'elle séparera ses éléments déplaisants ou négatifs de ses éléments plaisants et positifs, qui tous ensemble constituent cet absolu — le Grand Tout — dont fut fait et dont sera fait Éden.
L'amour du prochain
 ne se soucie pas du descriptif et des qualifications de l'aimé, puisque l'aimé, c'est tout le monde. N'importe qui vaut n'importe qui dans l'absolu, mais on ne peut s'étonner qu'il faille progresser longtemps avant d'en arriver à ce point de conception du monde, qui confine au point de conception de la Création initiale.

La foule, innombrable, programmée par le battage politique, que relaient sans cesse les media, croit qu'on peut vivre sans 
amour du prochain, simplement dans la paix des lois, du contrat social, des débats "démocratiques" et du réalisme économique. La masse ne voit pas que, comme manger ne va pas sans boire, vivre ne va pas sans vivre spirituellement. Sinon c'est rêver en s'imaginant que des codes, une police, une administration suffiront à faire le bonheur du monde. Rêver à une société sans amour est même rêver dangereusement. La preuve en est que la guerre entre les peuples n'est jamais très loin. On l'a vu au XXe s. dans deux guerres mondiales épouvantables au cours desquelles il a été incroyablement facile de vêtir d'uniformes et d'envoyer des millions s'entretuer... et même se haïr. Et ça continue hors d'Europe. 
Si, tous les jours, on veut nous convaincre que nous ne pouvons pas vivre sans consentir à des lois, des impôts et d'autres contraintes de plus en plus pressantes, c'est de peur que nous nous apercevions, un beau jour, que les lois, les impôts et les autres contraintes ne sont plus nécessaires quand 
l'amour du prochain est là, et que la politique et la religion n'ont plus qu'à disparaître.
La vie est capable de beaucoup plus que s'efforcer de durer et s'organiser. Avec 
l'amour elle est capable de se recréer, de s'épanouir et de se développer sans cesse, individuellement comme socialement. Si vous voulez être autre chose et même beaucoup plus que ce qu'il vous est ordonné d'être, faites confiance à l'amour. Choisissez cette voie et, même si elle est ingrate et rocailleuse (Rév d'Arès 25/5) au début, obstinez-vous dans cette voie-là.

De votre amour du prochain naîtra une autre planète.
Non, le christianisme ne sera pas un échec interminable.

L’amour du prochain 86

 

 

© Copyright 2013

 

 

 

 

 

http://michelpotayblog.net/jNH/jNHtv.html

Les amours, les rédemptrices et les autres  Les amours, les rédemptrices et les autres 148

 

 

michelpotayblog.net