nous croyons, nous ne croyons pas

La Parole, le code et le fond.

Quelques références...

Non seulement tu suivras Mon Enseignement donné de Voix Humaine à Mes Témoins,

Mais aussi Celui donné de Voix Céleste

À Moïse, à tous les prophètes,

Car Ce Que Je te livre maintenant n’obscurcit pas, mais éclaircit tout Mon Enseignement d’Adam à ce jour; La Révélation d’Arès 16/11

On ne comprend ce verset qu’en le reliant au suivant (v. 12) et aux versets 35/12 et 1/10-11 par lesquels Dieu prévient que l’Écriture a été falsifiée et ordonne au frère Michel de rétablir la Vérité. La Parole que Dieu donna de Voix Humaine aux Témoins (les apôtres) ou de Voix Céleste à Moïse (au buisson ardent et au Mont Sinaï) et à tous les prophètes n’est plus discernable à l’état pur dans l’Écriture. Seul le prophète d’Arès la discerne; c’est le sens de Ce Que Je te livre n’obscurcit pas mais éclaircit. La Parole de Mikal (Michel) (I/12) corrigera les déformations, les coupures et les ajouts (Paul, Pierre et d’autres v.12) que l’Écriture a subis d’une part, et les mauvaises interprétations (théologie) d’autre part. (Annotations du témoin, édition bilingue)

Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d’homme,

Celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d’autres,

Et celle de leur descendance, qui leur a forgé des couronnes et qui s’en est coiffée. 16/12

Livres: Autant des passages de livres, des phrases ou des mots, que des livres entiers. Dieu dénonce autant l’inauthenticité et l’altération des textes que les contresens, que le prophète désignera ou qui se déduiront logiquement de l’étude de la Révélation d’Arès. L’évangile et l’apocalypse de jean, les épîtres de Paul et de Pierre, mais aussi beaucoup d’autres livres (ou passages de livres) (35/12, 1/10-11) dont l’Écriture est encombrée, soit expriment l’opinion personnel de leurs auteurs (réels, supposés ou inconnus) sur ce qu’ils ont entendus, vu et vécu de première ou seconde main, soit cachent des censures, ajouts, déformations, comme ceux dont souffrirent par exemple, les quatre récits de l’Exode, notamment la majeure partie du code de Moïse bestialisée et remplacée par des lois cléricales. Les religions ont sanctifié ces écrits altérés, soit par erreur, ignorance, ou irresponsabilité d’y voir clair, soit parce qu’elles y trouvaient de quoi justifier leurs couronnes, et étonner les faibles (23/7) pour leur profit. (Annotations du témoin, édition bilingue)

Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu,

Nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers;

Sur le chancel de l’assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La proclament,

Tu n’écarteras aucun des Mes Livres,

Mais tu écarteras les livres de Pierre, de Paul,

D’at-Tabarî et des rabbins,

Car dans Ma Parole réside la seule piété. 35/11-12

Les religions ne pousseront jamais aussi loin que Dieu ne le fait leurs plus ambitieux projets « d’oecuménisme ». Les alliances entre religion sont toujours calculées, très limitées quand elles sont sincères, ou bien sont des opérations publicitaires; elles ne procèdent jamais d’une intention de réviser fondamentalement, sinon même de supprimer les doctrines pour l’unité. Qu’elle religion renonce à sa conviction d’être l’unique fondée par Dieu ? Et à ses intérêts ? L’esprit des religions empêche les chrétiens, juifs et musulmans de prier spontanément côte à côte, dans la confiance, sauf au pèlerinage d’Arès. C’est pourquoi Dieu, réaliste, ne préconise qu’une alliance fraternelle (v. 11) dans un premier temps, sous-entendant que, par la suite, les religions se convertiront peu à peu à la simplicité, à l’unité et à ce projet unique: changer le monde. Dieu congédie une nouvelle fois les docteurs chrétiens, juifs (rabbins rédacteurs du Talmud) et musulmans (at-Tabarî, théologien fameux, cité pour l’exemple) dont les doctrines ont divisé les croyants. Le prophète s’emploiera à débarrasser l’Écriture des livres d’hommes (voir 16/12).

Soumis de Dieu: sens littéral de « musulman ». Les étrangers sont nos frères (Veillée 25) ; à plus forte raison les enfants d’Abraham sont une seule famille, et la Bible, le Coran et la Révélation d’Arès sont une seule Parole. L’alliance préconisée, s’étend, du reste, à tous les croyants (les fils v.12) dont la foi à quelque cohérence avec la parole. (Annotations du témoin, édition bilingue)

Ma Main couvre le frère (qui) va conscit ;

(Il) pousse le soleil, les feux (des cieux comme de l’esprit), (ainsi que) l(a) bras(sée) d’épines pousse l’âne. La Révélation d’Arès (Le Livre) XXII/14

Conscit: Dieu crée ce mot dérivé de conscience (à ne pas confondre avec « concis » dérivé de concision). L’homme conscit à la conscience absolue, celle de l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/17, n. VII/1). La Main même qui crée ou supprime l’univers nous a donné tout pouvoir sur la Création (Genèse 1/28 et 9/7), pouvoir que nous utiliserons pour le Bien quand notre divinité redeviendra conscite en nous. (Annotations du témoin, édition bilingue)

Mon Œil, sa Force (se) tire du Fond des Fonds.

Le(s) relais de(s) soleil(s) ne trouve(nt) pas le Fond.

Ton œil cherche le Fond, (tu ne vois) pas le Fond,

Tu vois l’ongle (du pied), pas la jambe.

Tu prends ta cervelle, tu (la) manges, ton œil mange ta cervelle, ton œil (al)long(e) le nerf, (mais) tu ne vois pas le Fond.

(Dans) Mon Œil les soleils (seront-ils) éteints avant (que) le bruit (ne cesse de dire) : ‘Il n’y a pas de Fond »? XXXIV/6-10

Fond des Fonds: l’Absolu, l’infinie Vérité et cause première de tout ce qui existe, l’essence et la capacité de Dieu, tout ce que l’homme ne peut plus concevoir faute d’intelligence spirituelle. L’homme n’a soigné que son intelligence intellectuelle; sa science n’est que la connaissance des phénomènes immédiats. Le péché a réduit l’intelligence spirituelle à un faible lumignon (32/5).

Relais des soleils: Moyens d’exploration de la science (par analogie avec l’astrophysique qui n’est qu’un coup d’œil myope sur l’univers. Bornée par sa philosophie de l’immédiat, la science aussi loin qu’elle explore reste aveugle au médiat, au transcendant, en bref, à ce qu’il y a de plus important, sans quoi l’immédiat ne peuvent pas s’expliquer.

Ton œil mange ta cervelle: Tu t’épuises à observer et à réfléchir. L’homme ayant perdu trace de l’Absolu (Fond des Fonds, v.6), il ne sait plus percevoir le médiat, l’invisible, les réalités transcendantes; même quand il se prétend croyant, il ne les trouve plus. L’homme a beau chercher (il allonge le nerf), son audace philosophique, métaphysique ou religieuse a beau être grande, l’homme ne voit plus l’Absolu. (annotations du témoin, édition bilingue)