La foi

 

 

 

Quelques références...

 

 

Mieux vaux qu’elle s’établisse sans Mon Nom

Plutôt qu’en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur.

Cela, Je l’ai crié sur les Hauteurs,

Sous Mon Cri les eaux se sont soulevées devant Génésareth,

Mais la multitude qui M’écoutait est demeurée assise.

Il eut mieux valu pour eux

Qu’ils ne reconnaissent pas Ma Voix,

Mais qu’ils se lèvent comme les vagues de la mer,

Comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours,

Sourdes, obstinées ;

Ils auraient battu le péché,

L’abomination haute comme une falaise.

Mais la multitude qui M’écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres.

J’ai attendu

Et voilà que Je me suis levé à leur place.

Car le serpent des champs Me glorifierait-il de l’avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance,

De l’avoir fait l’égal des serpents de son espèce,

Et des hommes Me maudiraient-ils encore de les avoir laissés fléchir sous la tyrannie de l’étranger, leur frère, de les avoir laissé déshériter par les riches, leurs frères,

De les avoir laissé tromper par les prêtres ?  La Révélation d’Arès 28/11-13

 

Génésareth évoque le fameux Sermon prononcé par Jésus sur une colline devant le lac de Génésareth (Mathieu ch. 5 à 7). Nous voilà au cœur du thème des œuvres bonnes, même athées, supérieures à la foi inapte, égoïste, inactive. Un thème dominant dans La Révélation d’Arès. Les versets 12 et 13 réfutent la doctrine — notamment la théologie protestante fondée sur les épîtres de Paul qui ne sont pas Parole de Dieu (16/12, 35/12) — selon laquelle le croyant est principalement « justifié par la foi ». Tout homme qui s’imagine qu’il lui suffit de croire pour être sauvé reste assis, autrement dit, risque fort de se perdre. L’homme qui se sauve et qui contribue à sauver le monde est celui qui se lève, c’est-à-dire qui agit, qui change sa vie (30/11) et qui a souci de changer le monde (v. 7) en s’efforçant d’y répandre un concept nouveau de la vie, même s’il le fait inconsciemment et sans foi comme le serpent des champs (v. 13) ou le siffleur qui chante avec le prophète (XXXI/19. Ceci ne signifie pas que la foi est inutile -– toute la Parole de Dieu appelle l’homme à croire — , mais quand la foi est réduite au formalisme religieux Dieu préfère des incroyants actifs bienfaisants que des croyants passifs, car la passivité est toujours malfaisante même sans intention de faire le mal. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

 

 

    © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                                   La Révélation d’Arès

                                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La foi arésienne est évolutive

 

...

Les Pèlerins d'Arès laisseront un jour dans le monde l'empreinte ineffaçable de la foi par la conscience que l'homme bon finira par vaincre le mal, le malheur et même la mort (24/5), que le Bien n'appartient pas à une religion, à une politique ou à une loi, mais qu'il appartient à tous, pour la peine de le pratiquer (28/25).
Quelqu'un, sceptique sur 
La Révélation d'Arès, se déclare-t-il sûr d'avoir la seule religion qui conduise à Dieu et au salut ou, inversement, est-il sûr que croire ne sert à rien et que l'homme finit pourrissant au fond d'une tombe? Le Pèlerin d'Arès lui dit avec bonté qu'il n'y a pas d'autre certitude que celle qui se remet sans cesse en question et que la foi — ou le manque de foi — est toujours en cours d'élaboration ou de fluctuation, jamais définitive.
Ainsi la foi arésienne est-elle évolutive, car croire ne sert à rien en effet
, s'il ne s'agit que de croire. Aussi le Pèlerin d'Arès veille-t-il constamment à ne suivre qu'une direction : celle du Bien, ce qui, dans ce monde, où le mal, l'erreur ou la médiocrité revêtent souvent l'habit du Bien, revient à une constante évolution. Tout peut toujours changer.
L
es Pèlerins d'Arès n'ont pour dogme et obligation que leur conscience qui a repris librement possession d'elle-même, engagée dans la recherche du Bien comme seule direction de la vie personnelle et sociale, ce que leurs détracteurs taxent de naïf, voire de dangereusement rudimentaire. Un jour, cependant, tous les hommes intelligents (32/5), libres (10/10) et pieux (28/25) du monde se réclameront d'eux, parce qu'ils auront retrouvé la Voie Droite d'une Vérité simple (28/7), l'éthique qui ouvre au bonheur d'une vie spirituelle non fugace ou isolée comme aujourd'hui, mais permanente et universelle. Qui a dit que l'humanité ne retrouverait jamais Éden ?
C'est pourquoi la foi arésienne n'est ni une religion ni même une morale, car elle situe la recréation de l'homme dans une recherche commune du 
bien fait de la somme des biens (ou pénitences) individuels. Le Pèlerinage d'Arès est la maternité de cette foi, le lieu symbolique où le bien des uns "accouche du bien des autres," comme aurait dit Socrate. ..                              Pèlerins d’Arès et Pèlerins d’Arès 97

 

 

© Copyright 2009

 

 

 

 

 

http://michelpotayblog.net/jCI/jCItv.html

La finalité de la foi, c’est accomplir  Sous le clocher propos sur la foi 39

 

http://michelpotayblog.net/jN9/jN9tv.html

Le bonheur est la Raison même qui active notre foi. Bonheur 140

 

http://michelpotayblog.net/jNI/jNItv.html

La foi arésienne est sans idéologie la foi sans idéologie 149

http://michelpotayblog.net/jOF/jOFtv.html

C’est au Feu du Bien qu’on vient à Arès réactiver sa foi.  Pèlerinage du 21 juin au 15 août 156

michelpotayblog.net