religion et politique

 

 

 

   Quelques références...

 

Je ne t’envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, de leurs prêtres et de leurs docteurs,

Que Je n’ai pas établis sur elles,

Les laver des enseignements trompeurs

Et des pouvoirs illusoires

Que Je n’ai livrés en aucune main,

Car Ma Parole seule sauve,

Mon Bras seul donne force,

Mon Pardon seul absout   La Révélation d’Arès 7/4

 

Ici le mot assemblées ne désigne pas le petit reste, mais les groupes de croyants rattachés à des religions. Que les assemblées deviennent libres ! Par exemple, Dieu ne rejette pas l’église comme assemblées fraternelle populaire, mais comme système de pouvoirs illusoires — ce n’est pas cette assemblée populaire dont nous nous défions, mais seulement son clergé et ses dogmes dont nous devons nous tenir loin (36/22) —. Les clergés se prononcent à propos de tout avec une telle autorité que, même de nos jours, peu de fidèles osent les contredire avec  une équivalent autorité. Pour asseoir leur pouvoir, toutes les doctrines sous-entendent une menace, teintée de « charité » ou non, contre tout contradicteur. Ainsi les croyants en sont-ils venus à accepter l’équation dogme+clergé = vérité ; beaucoup croient même que la foi sans système dogmatique et sans clergé pour le fixer, va à vau-l’eau et conduit en enfer ; de plus, certains croient que le système est infaillible. Dieu n’a pas établi de clergé ; Aaron (34/2) fut seulement adjoint à Moïse comme porte-parole ; en se faisant prêtre il outrepassa cette fonction, la foi dégénéra en culte du veau d’or (Exode 32/1+). La Parole que Jésus apporta en Palestine ou qu’il apporte à Arès (voir 8/3) n’institue pas de clergé : On n’appellera personne rabbi, ni père, ni docteur (Mathieu 23/8-10). L’homme reçoit directement de Dieu la Parole par les prophètes, et, s’il entre en pénitence et se fait moissonneur (apôtre), il trouve pardon (voir 30/10) et salut par ces actions mêmes. Même l’incroyant qui ne reçoit pas la Parole est justifié s’il accorde sa vie sur le Dessein divin (28/11), serai-ce par hasard. Ceci prouve que le bien actif est plus significatif que la soumission à la religion. La foi et la justice ne trouvent leur mesure, et ne deviennent créatrices, qu’en refusant les systèmes autoritaires, y compris les systèmes politiques qui tous s’inspirent des systèmes religieux. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

Le roi blanc, le roi noir (sont comme) corne et dent.  La Révélation d’Arès (Le Livre) X/6

 

Roi noir : Équivalent profane du roi blanc religieux (voir IX/3). Simplistes sont ceux qui réduisent le sens de La Révélation d’Arès à la condamnation de la religion. Avant tout, la Parole d’Arès appelle à la création d’un monde spirituel et heureux, ce n’est que dans cette perspective positive, qu’elle nous prévient contre les agents négatifs: Pouvoir religieux et pouvoir non religieux (corne et dent) alliés pour maintenir un ordre contraire à la vocation humaine. L’Évangile Donné à Arès désigne par prince du culte tout pouvoir dans tous les domaines « sacrés » (religieux, politiques, judiciaires, culturels, scientifiques, financiers, etc.) d’un système mondial assimilé par Dieu à un culte, système surtout condamné pour ses fautes contre la Vérité et contre la suprême vocation spirituelle humaine, surtout l’amour. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

Le roi blanc parle, le vent qui a l’oreille (des fidèles) ; (mais) le vent (traverse de part en) par(t) le(ur)s côtes. La Révélation d’Arès (Le Livre) XXIX/4

 

Toute religion prétend détenir la Vérité parfaite et la Force divine, et se pose en passage obligatoire ente l’homme et son salut. Selon la religion l’humain ne saurait ni comprendre directement Dieu ni trouver directement le salut. Mais le discours religieux contraignant et lassant, même quand il est relativisé, ne ranime pas plus l’âme que le vent ne ranime le pendu. (Annotations du témoin, édition bilingue)

 

 

 

   © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                            La Révélation d’Arès                                                                                     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ni la religion, ni la politique, ni la loi, ni les plus honorables institutions n'ont vaincu le mal

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Pourquoi m'interdire de penser sous prétexte que celui qui reçoit une Parole du Créateur serait inapte à l'expliquer? Je ne fais qu'abréger la recherche du lecteur, auquel la culture a mis des lunettes noires. Je lui donne tout de suite la Lumière. La voici en résumé:
"Homme, regarde bien! Ni la religion, ni la politique, ni la loi, ni les plus honorables institutions n'ont vaincu le mal, de sorte qu'elles l'ont toutes déclaré inéluctable et qu'elles en ont fait leur fonds de commerce. Elles l'ont, au mieux, rendu acceptable et
, au pire, rendu plus cruel encore que les barbares l'avaient fait. Or, le mal et même la mort ne sont pas invincibles. Ils disparaîtront quand des hommes en nombre suffisant, un petit reste, pas seulement quelques exceptions éparses, deviendront bons, aimeront leur prochain, pardonneront les offenses, feront la paix, installeront la liberté l'intelligence spirituelle qui rééquilibrera l'intelligence intellectuelle." Les détracteurs rétorquent: "Ce n'est pas nouveau," et j'acquiesce: "Ce n'est pas nouveau, en effet. C'est la Parole immémoriale, l'Évangile, qui n'a jamais été accompli."
Pourquoi jamais 
accompli? Parce qu'on n'accomplit que ce qu'on veut, mais les dominateurs ont veillé à ce que l'humanité de base ne le veuille jamais. Il y aurait là un mystère, si l'on ne comprenait pas que le vrai de la Parole, la Parole débarrassée des ajouts religieux, et donc spécialement La Révélation d'Arès, est existentialiste à cœur. L'existentialisme prescrit la liberté absolue de l'homme de construire son existence, ce qui ne fait pas l'affaire des dominateurs. Ils préfèrent jouir intensément de la domination, quitte à raccourcir leur vie comme le joueur mourrait à sa table de jeu plutôt que de s'en décoller. La Révélation d'Arès s'inscrit en faux, vigoureusement, contre tout ce qui laisse croire que le mal, la souffrance et la mort seraient inévitables et que les dominateurs auraient été institués pour permettre aux peuples un minimum de jouissance animale et aveugle de la vie. Au contraire, dit-elle, la Vérité est que le monde doit changer.
La Révélation d'Arès
 est tout le contraire du renoncement à l'effort de changer. Elle pousse l'homme à se libérer, à commencer l'ascension des Hauteurs sublimes. Pour autant, elle ne refuse à personne les joies et les plaisirs de la vie, que des hommes collet monté classent comme inconciliables avec la Vie spirituelle. La Révélation d'Arès célèbre les deux, la vie et la Vie. Elle rappelle qu'avec trop d'intellect et pas assez de cœur l'homme a oublié les extraordinaires capacités de la conscience, notamment la liberté de l'intentionnel, la transcendance et l'existentiel. Elle rappelle que la pénitence n'est ni remords ni tristesse, mais re-création et exaltation de soi, et qu'une autre façon de vivre, heureuse, joyeuse, est possible.  Il y a 30 Le Livre faudrait-il le transmettre sans penser ? 68

 

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Guerres ? Causes : la politique Le nouveau roi noir de Paris 58

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L'homme commence à comprendre qu'en mettant ses pas dans les pas des meneurs politiques et rationalistes il s'est égaré. Mais de là à voir qu’il ferait mieux de mettre ses pas dans les Pas du Créateur (Rév d'Arès 2/12)…Branle-bas de mission 121

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Politique et religion ont substitué au Bien d’autres valeurs La seule liberté absolue est la liberté d’aimer 11

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La politique comme la religion est à remplacer par l'amour CPE 14

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Politiques et religion  ne forment qu’une routine La leçon de la New Orléans 40

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La politique consiste toujours à prendre le pouvoir, à le garder Triste politique et pauvre Giordano Bruno 85

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Rêver à une société sans amour est rêver dangereusement Amour du prochain 86

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L'écologie, c'est de la politique.  La pénitence est l’extrême écologie 101

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Les princes ne disparaîtront pas demain, mais la peur que nous en avons peut disparaître aujourd’hui La peur comme obscurité dans l’âme 104

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un credo, une prière, une loi, un calendrier de culte ne sauvent pas par elles-mêmes  115 Entendeurs et tailleurs de pierre

 

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Roi blanc et roi noir on généré des préjugés dominateurs Fondamentaux 118

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La dette énorme : un nouvel héritage de la politique Le cancer politique 135

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L’homme devenu lâche face au triomphe du rationalisme en passe d’échouer. Sacraliser le désacralisé 144 ———  mission

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L’édifice politique s’extrémise à nouveau 150 Politiser notre refus de la politique

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Princes et docteurs dévitalisent le Créateur Nous sommes tous juifs 151

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L’extrême diversité des humains fait pour la liberté n’a pas besoin d’un gouvernement mondial La pénitence dispersera la masse 166

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le pire pourrait ne pas être de tuer, mais d’abêtir. Le Noir 167

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