Adame

 

 

   Quelques références...

 

Avant Adame est l’homme, terreau  d’Adame. L’homme est longtemps avant Adame. La Révélation d’Arès Le Livre VII/1

Un temps très long s’écoula avant que le Créateur ne change l’homme en Adame. Donc l’homme pensant préexista à Adame dont la création ne fut ni biologique ni intellectuelle, mais spirituelle. Adame est l’homme qualitativement transformé en image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) quand la Voix (v.5) entre en lui (Veillée 1). Sur terre, et peut-être dans l’univers, seule la descendance d’Adame partage avec le Créateur le langage, la liberté, l’amour, l’individualité et le pouvoir de créer, quoique ces dons soient infiniment moins forts chez les fils qu’ils ne sont chez le Père. Adame usa de sa liberté pour contrarier le Dessein du Père (2/1-5), il se désintéressa de sa nature spirituelle et la perdit. Il ne garda que l’état psycho-physiologique d’homme pensant, état que l’actuelle humanité dans sa majorité soit préfère encore, soit considère comme indépassable. Après la chute, Dieu ne retira pas à l’humanité les dons divins infusés à Adame; l’homme garde sa potentialité spirituelle. Contre l’homme devenu pécheur le Créateur fut parfois en colère (déluge), mais son Amour a prévalu (genèse 8/21). Au reste, Dieu n’a guère besoin de punir l’homme, puisque celui-ci se nuit à lui-même, pâtit du mal même qu’il engendre, se fabrique un déluge permanent de malheur et de souffrance qui durera jusqu’à ce qu’il revienne aux grandes espérances placées par Dieu dans Adame. Dans Le Livre trois mots désignent l’humain: Adame, l’humain édénique que nous sommes appelés à redevenir; homme, Adam déchu, qui de diverses façons refuse Dieu et son Plan ou qui les travestit; frère, celui qui reprend le chemin d’Eden (annotations du témoin, édition bilingue)

 

L’homme couche sur l’ombre ;

Les mondes tournent dans Ma Main ;

La voix n’est pas le bruit ; l’oreille est un jardin sans le bruit. VII/2-4

Avant que l’homme ne devint Adame, l’univers (les mondes) était déjà tel qu’il est à présent (v.3), mais Dieu seul possédait la vérité, la Parole (la voix avant que le péché ne la transforme en bruit). Mentalement l’homme préexistant à Adame était fruste (il couche sur l’ombre), totalement matérialiste, son langage ne pouvait pas exprimer de concepts spirituels. Par contre son oreille est un jardin sans bruit, c.-à-d. son psychisme et son langage ignoraient les divagations intellectuelles et le mensonge qui viendraient plus tard avec le pouvoir de créer (annotations du témoin, édition bilingue)

 

La graisse et le vinaigre tuent l’homme; le bruit le tue.

L’homme est la vache, qui de sa gueule trait son sein.

Sa jambe casse, son ventre va comme l’orvet va. VII/14

Adam ne suit pas le Père, il préfère vivre à sa guise. Il accepte les conséquences de son choix: souffrance, vieillissement et mort, et semble même les revendiquer fièrement (v.13, voir 2/1-5). Orgueil, méchanceté, égoïsme, absence de spiritualité, bref, le péché, métabolisent la chair en ses propres poisons (graisses et vinaigre). L’humanité est comme une vache dénaturée qui boirait son propre lait, vouant son veau (son propre avenir) à la mort. Devenu infirme et fragile psychiquement et physiquement (sa jambe casse), l’homme rampe comme l’orvet aveugle (annotations du témoin, édition bilingue)

                                                                                                                                                                                                                 

 

    © Frère Michel Potay 1995                                                                                                                                   La Révélation d’Arès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Révélation d'Arès rappelle d’où vient le malheur des hommes. 

 

...La Révélation d'Arès rappelle d’où vient le malheur des hommes. Adam — qui désigne une race, non un individu — depuis peu

spiritualisé, sans doute grisé d’être libre comme son Créateur, dont il venait d’être fait l’image (Genèse 1/26-27), choisit un mode de vie présentant de hauts risques de générer le mal et dont allaient, en effet, résulter le temps, le vieillissement, l’injustice, la souffrance et la mort (Rév d’Arès 2/1-5). L’humanité en arriva à perdre conscience que le retour au Jour (Rév d’Arès 31/8-12) du bonheur immortel était possible. Le roi blanc — la religion  et le roi noir — la politique, l’économie, la science — prétendent plus que jamais tout savoir du bien et du mal ; ils n’ont jamais fait autant de lois et de règles pour les définir. Bien plus, et encore plus préoccupants, ils ont généré des préjugés dominateurs, maintenant agrégés à la nature humaine profonde, sourds à toute réfutation, freins de toute évolution ou évasion possible vers le bien.
C'est au déblocage de cette situation que le Père 
appelle (Rév d’Arès 28/22, etc.)…     Fondamentaux 118

 

 

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Adam peut revenir. 171 non-dualité

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